Philippe Mesuron,
LE MASTERCHEF DE RETOUR AUX SOURCES
Philippe Mesuron a changé de vie il y a trois ans. Attaché de presse dans le show-business, il s'est inscrit à l'émission télévisée Masterchef en 2010. Depuis, il a créé ses tables d’hôtes, écrit Le foie gras dans tous ses états (Editions Albin Michel) et défend avec passion les produits du terroir.
Une enfance périgourdine
Philippe Mesuron a été pendant près de 20 ans dans le « show-biz ». Attaché de presse, il a travaillé avec Philippe Bouvard ou encore Stone & Charden. Il en a gardé une verve indéniable « arrêtons de bouffer des cerises en janvier, respectons les saisons quoi ! »et la capacité de s'enthousiasmer : « ma mamie Berthe, je la voyais élever ses oies et être fière de ses foies gras. Il y avait des méthodes à l'ancienne et de l'affection. J'étais minot, c'était merveilleux ! ». Des souvenirs d'enfance dans le Périgord, Philipe Mesuron en a plein. De quoi façonner sa vision de la vie et marquer à jamais sa cuisine : « tout me vient de mes grands-mères, j'ai l'amour du terroir, je suis un vrai Périgourdin, back to basics ! ».
La passion de la cuisine
Attaché de presse à temps plein, Philippe Mesuron a pourtant toujours cuisiné, pour le plaisir. Jusqu'au jour où il a vu l'annonce pour le casting de l'émission Masterchef en 2010 : « je rentrais de la tournée Âge tendre et tête de bois, j'étais vidé et j'ai vu écrit une recette pour changer de vie, je me suis tout simplement inscrit ». 18 000 candidats au départ, il termine l'émission en 8e position, une fierté : « dès le départ j'ai mis mon Périgord en avant. J'ai cuisiné un croustillant avec des truffes, les cèpes de ma mère, des blettes et du foie gras du Périgord ». Au terme de l'émission, le masterchef ouvre son établissement, La Table, à Cubjac, ou il défend une cuisine simple et inventive.
Foie gras IGP Périgord
À La Table, ce passionné du Périgord rend un hommage permanent aux producteurs : « le Périgord est vraiment la caverne d'Ali Baba des produits du terroir ». Philippe Mesuron aime travailler en contact direct avec ceux qui font parler la terre : « j'ai mon réseau de petits producteurs, je vais sur place, je goûte et après je suis fier du produit que je mets sur la table de mon établissement ». Sur cette table, on retrouve bien sûr l'oie du Périgord « il faut la mettre en avant, c'est une merveille », et du foie gras de canard. « L'IGP foie gras du Périgord, c'est formidable. L'association fait un travail de terrain de protection du patrimoine et de la qualité, heureusement qu'elle est là » conclut l'heureux masterchef et jeune chef de 45 ans.
